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La quotidienne du Darde
12 janvier 2016

Le faux risque de 3ème guerre mondiale

"En ce 70e anniversaire des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki, le monde se trouve plus proche de l’abîme d’une guerre thermonucléaire qu’il ne l’a jamais été depuis la crise des missiles de Cuba de 1962. L'Administration Obama et l'OTAN ont mis l'humanité en danger de subir une extermination soudaine". Telles sont les premières lignes de la pétition contre la Troisième guerre mondiale lancée le 5 août par Helga Zepp-LaRouche, présidente de l'Institut Schiller. La menace d'une confrontation totale est liée aux provocations insensées vis-à-vis de la Russie et de la Chine: extension de l'OTAN vers l'Est, sortie des Etats-Unis du traité ABM, déploiement d'un bouclier antimissile en Pologne et en Roumanie. Malgré une conjoncture tendue, Washington a activé la production et le déploiement de nouvelle génération d'armes nucléaires tactiques. Les conséquences d'une guerre "thermonucléaire" seraient encore plus terribles que les destructions d'Hiroshima et de Nagasaki. Si le président américain Barack Obama croit que les Européens soutiennent la politique de Washington, il se trompe. Malgré l'ampleur de la propagande antirusse, de plus en plus de voix s'élèvent contre une éventuelle troisième guerre mondiale. Jacques Cheminade, ancien candidat à l'élection présidentielle, président du parti Solidarité et Progrès, l'un des premiers signataires de la pétition, appelle la France, pays des Droits de l'Homme et de Charles De Gaulle, à redoubler d'efforts en faveur de la paix. "La situation internationale est devenue extrêmement dangereuse, parce que les Etats-Unis soutenus en sous-main par la Grande-Bretagne mènent un déploiement qui, du côté russe, doit être considéré comme une provocation", explique Jacques Cheminade en donnant quelques exemples. Malgré l'accord historique sur le nucléaire iranien, Barack Obama a décidé de conserver les missiles ABM en Pologne et en Roumanie qui, à l'origine, étaient censés viser la République islamique. S'y ajoutent le déploiement de systèmes anti-missiles Aegis pour les unités navales en mer Noire et en mer Baltique, et de multiples exercices de l'OTAN aux portes de la Russie: le Swift Response 2015 qui réunira près 4.800 militaires du 22 août au 13 septembre, le Dynamic Manta anti-sous-marins du 11 au 22 septembre. "Si c'était l'inverse, si c'était la Russie qui déployait ces forces, par exemple, dans le golfe du Mexique au large des Etats-Unis, que dirait Washington?" fustige Jacques Cheminade. Jacques Cheminade pointe du doigt le renseignement anglo-américain qui a repris des éléments dormants, les bandéristes, pour réformer le bataillon nazi Pravyi Sektor. De plus, le commandant des forces américaines en Europe, le général Ben Hodges, s'est déclaré prêt à former les milices ukrainiennes. "Il n'y a pas seulement l'imbrication américaine dans la formation de ces éléments, mais, historiquement, la version du changement de régime poursuivie par la révolution de couleur, poursuit l'expert. Cela ne concerne pas uniquement les pays de l'Est: actuellement, le président nord-coréen Kim Jong-un, équatorien Rafael Correa, la présidente brésilienne Dilma Rousseff et, auparavant, argentine Cristina Fernández de Kirchner, étaient soumis au même type de pression. C'est une politique générale où ce renseignement anglo-américain relié aux intérêts de l'oligarchie financière de Wall Street et de la City mène à une politique de chantage à la guerre".

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